Première Année. - N° 20 Le Numéro: 25 centimes | ; 25 Novembre 1911
Le Courrier
Cinématcéraphique
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_ Première Année. - N° 20
Ë Le Numéro: 25 centimes
25 Novembre
Le Courrier
Cinématoéraphique
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DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S’Y RATTACHENT
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Directeur : CH. LE FRAPER
Rédaction et Administration :
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aux Bureaux du Journal
Fausse Route
Il m'est difficile de ne pas m'émouvoir devant les
progrès considérables de l'épidémie dangereuse qui
sévit actuellement sur notre corporation. Depuis quel-
ues mois surtout, il nous semble que MM. les
Exploitants s'engagent, sans réflexions, dans une voie
mauvaise, au bout de laquelle ils pourraient bien
rencontrer des surprises désagréables et pourtant
bien méritées.
Les uns après les autres, obéissant à des sentiments
peu élevés de rivalités personnelles, poussés par je
ne sais quel mauvais génie de concurrence malhabile,
dans le but inavoué d'attirer chez eux la clientèle
d’un voisin heureux, ils présentent au public des
programmes mixtes, dans lesquels le cinéma n’a pas
toujours la place d'honneur.
Ces Messieurs prennent un chanteur, un comique,
une attraction musicale, un prestidigitateur. Ils an-
noncent ces attractions sensationnelles en grande
vedette sur leurs affiches, où l’on cherche en vain les
titres de leurs vues cinématographiques. Dans les
communiqués de presse, c’est encore à l'attraction
qu'on distribue l’encens. En un mot, ceci absorbe cela
et le ciné tend de plus en plus à disparaître des salles
cinématographiques, pour faire place au café-concert.
En agissant de la sorte, MM. les Exploitants sont-
ils dans le vrai? Corsent-ils bien leurs programmes,
comme ils semblent le croire ? Ce n’est pas mon avis.
Preuves en mains, je puis affirmer que les protago-
nistes de ces exploitations bâtardes n’ont jamais eu
à s’en louer jusqu'ici. Je suis persuadé et je voudrais
faire partager mes convictions à tous les Exploitants
français, qu'ils grèvent leurs budgets de fraisinutiles.
Loin d’accroître leur clientèle habituelle, ils s’expo-
sent inconsciemment à en perdre une partie, Sans
pouvoir espérer aucune compensation d'autre part.
Le Cinéma est un spectacle d'essence essentielle-
ment familiale. C'est de ce fait que vient son succès.
Les milliers de familles Parisiennes qui n’osaient pas
se risquer au music-hall où au café-concert, auxquel-
les les portes des théâtres étaient fermées par suite
du prix élevé de leurs places, sont venues en masse à
ce spectacle nouveau, intéressant et surtout profondé-
ment moral. Le Cinéma est l'antithèse absolue du café-
concert. Quelqu'expurgé que soit le répertoire du
romancier à la mode ou du comique irrésistible,
qu'on peut présenter en intermède, il y restera tou-
jours quelque chose, ne fut-ce que le geste. Ce geste
est souvent plus éloquent que la parole, qu'un orches-
tre bien stylé peut couvrir au moment scabreux.
Il faut, quand on dirige un spectacle, tenir compte
de la psychologie des foules. Il faut réfléchir. Il
importe, avant de prendre telle ou telle détermination,
de se livrer à un petit examen de conscience.
On ne va tx au music-hall ou au café-concert
pour y voir du cinéma. Ceci est de notoriété publi-
que. Les établissements musicaux de Paris l’ont
constaté et ont aussitôt biffé de leurs programmes les
deux ou trois films qu’ils donnaient autrefois. Réci-
proquement, on n'ira jamais au GHRÉ DORE y enten-
dre un chanteur ou applaudir les cascades d’un acro-
bate. Les Cinémas sont mal équipés au point de vue
scénique. Leurs orchestres sont rarement complets.
Ils ne sont pas entraînés à cette besogne spéciale
qu'est l'accompagnement d’un artiste. Très peu pos-
sèdent une scène digne de ce nom. La plupart se
contentent d’un mauvais tremplin mal éclairé, où
l'artiste, à moins d’être remarquable, fait triste figure.
Tout ceci contribue à diminuer l'intérêt du spectacle.
Le public s’en rend compte: S'il subit, passif ou gai,
les intermèdes qu'on lui offre, il s’en passerait volon-
tiers.
Et puis, n'est-ce pas faire un aveu formel d’impuis-
sance? N'est-ce pas dire, en langage très net, à tous
les adversaires du cinéma : Nous ne pouvons pas
assurer nos Spectacles. Le cinéma n'’intéresse pas. Il
nous faut faire appel à d'autres précieux concours.
Croit-on de cette manière relever le prestige de notre
art si fertile pourtant en ressources multiples.
4 LE COURRIER CINEMATOGRAPHIQUE
Il est particulièrement pénible d’être obligé de
plaider la cause du cinéma dans le cinéma. Il est pro-
fondément regrettable de constater que l’exemple, le
pernicieux exemple vient d'en haut. À Paris, deux de
nos principales Maisons d'Edition Françaises n’hési-
tent pas à perpétuer un usage funeste qu’elles
devraient combattre de toutes leurs forces. Il ne leur
appartient pas de diminuer le prestige du cinéma sur
lequel elles ont édifié leur fortune. Nous ne compre-
nons pas quel mobile les fait agir, mais nous leur
imputons la responsabilité de l’état actuel des choses.
Il y a cependant mille moyens cinématographiques
de corser un programme et de le rendre attrayant.
On ne manque pas de chefs-d’œuvre dans la produc-
tion actuelle. Les exploitants n’ont que l'embarras du
choix, dans les treize mille mètres de nouveautés que
les éditeurs français ou étrangers apportent sur le mar-
ché chaque semaine.
Allons, Messieurs, restez cinématographistes. Ne
vous égarez pas dans ces combinaisons artistiques
sans issue. Faites du Cinéma dans. vos salles de
cinéma. Laissez les attractions au music-hall, les
chanteurs et chanteuses au café-concert et rappelez-
vous que les établissements les mieux achalandés de
Paris, les seuls qui gagnent beaucoup d’argent, les
établissements favoris du public, n’ont jamais fait
autre chose que du Beau Cinéma.
CH. LE FRAPER.
NOSNOINOINOINOINOINOINININIINTINOINOS
TRIBUNE LIBRE
On nous écrit ;
Nice, le 14 novembre 1911.
Monsieur Le Fraper, :
« Le Courrier Cinématographique »,
Paris.
Monsieur,
Abandonnant pour quelques instants Nice et son beau
soleil, je suis venu passer une huitaine à Paris, et ma foi!
je n’ai pu résisté à l’envie d’aller me rendre un compte
très exact de la Huilième Merveille du Siècle, tant vantée
à coups de grosse caisse.
En disant la « Huitième Merveille », je suis persuadé
que vous avez déjà compris qu’il s’agit de l’Hippodrome
Palace Gaumont (en sous-titre : Chauffage central, con-
fort moderne).
J'ai donc accompli le pieux pèlerinage, et, accompagné
d'amis, pour la modique somme de vingt-trois francs, j'ai
pris au guichet une loge de cinq places ; jusque-là, rien
que de très naturel. J’ai admiré comme il convient la ma-
gnificence des tapis et la rutilance des ors... Je me pro-
mettais un spectaële digne en tous points du cadre. Hélas!
trois fois hélas! quelle désillusion! quel désenchante-
ment. Je n’ai pu m'empêcher d'échanger avec mes amis
quelques impressions et je vous avoue très franchement
qu’elles étaient plutôt... tristes.
Or, et c’est là ce qui motive ma lettre, j'ai été désagréa-
blement surpris par l’intrusion d’un certain M. P..., appar-
tenant à la Grrrande Administration du Cinéma Gaumont
Palace (en sous-titre : Eau chaude à tous les étages), qui
s’est permis de me faire des observations tout à fait dé-
placées. <
Je n’ai pas eu le temps dans ma prime jeunesse de
piocher les classiques, mais j'avais toujours entendu dire
et surtout dans notre milieu que la critique :
« Est un droit qu’à la porte on achète en entrant ! »
Or, je l’ai acheté 23 francs ! C’est bien payé et la contro-
verse étant permise, je n'aurai soulevé aucun inconvé-
nient si ce Monsieur, parlant de « Moi » à un de ses‘voi-
sins, n'avait dit : « Laissez donc! c’est un‘ancien metteur
en scène de la Maison et qui en a été évincé ». (Quelle
erreur fût la vôtre, Monsieur P..., et que vous. me parais-
sez pauvrement documenté !)
J'ai répondu comme il convenait à cet entrepreneur
d’admiration patronale, muis je me suis promis à ma ren-
trée à Nice de vous mettre au courant de l'incident; j’es-
time que tout le monde, gens de métier ou simples spec-
tateurs payants, a le droit de manifester sa satisfaction au
même titre que son mécontentement, et j’ignorais, pour
ma part, qu'il existait un Syndicat de congratulation mu-
tuelle dans la puissante Administration de l’Hippodrome
Gaumont Palace (je ne trouve plus de sous-titre).
Je ne fus pas le seul, d’ailleurs, à protester contre l’in-
suffisance notoire du programme annoncé à grand tam-
tam, mais j'ai tenu à vous écrire pour que vous informiez
par la voie du Courrier les gens de notre industrie, auteurs,
metteurs en scène, artistes, exploitants, etc., que si la fantai-
sie leur prenait d’aller à l’'Hippodrome Gaumont Palace, ils
feront bien de se munir auparavant d’un bâillon de poche
pour pénétrer dans le sanctuaire, sinon, à la moindre cri-
tique formulée un peu haut, ils se verront exposés: à ren-
contrer derrière leur fauteuil un monsieur P..., X...,
Y... ou Z..., qui leur rappellera que, dans la Maison, la
consigne est d’admirer |
Excusez, monsieur le Directeur, la longueur de ma let-
tre et veuillez agréer l’assurance de ma parfaite considé-
ration.
Roméo BOSETTI,
Entrepreneur de prises de vues,
Ateliers de prises des vues Pathé frères,
Route de Trèves, Nice.
se
Tristes coutumes cinématographiques
Il y a seulement deux ou trois ans, lorsque l’on allait au
cinématographe, il était bien convenu et arrêté dans l’es-
prit de chaque spectateur que l’on verrait un spectacle,
certainement intéressant, mais court; quarante minutes,
à une heure généralement. Le prix en était toujours mo-
deste et l'exploitant, qui avait chance de renouveler sa
salle souvent, ainsi que le spectateur qui avait été bien
intéressé, étaient satisfaits.
Aujourd’hui, certaines grandes exploitations ont attiré
les spectateurs par l’annonce de spectacles plus longs,
capables de retenir pendant toute une après-midi, ou une
soirée, les mêmes spectateurs.
Pour céla, elles réclament du public un prix d’entrée
un peu plus élevé, mais comme leur spectacle est corsé,
tout le monde en est satisfait également.
Mais, où les choses vont moins bien, à notre avis, et
nous tenons à le signaler de suite, dans l'intérêt du ciné-
matographe même, c’est lorsque elles se passent autre-
ment.
Un dimanche, après midi, ne sachant comment occu-
per les longues heures d’un jour pluvieux et froid, je fis
choix, parmi les spectacles annoncés sur les journaux,
d’un établissement justement renommé, dont le pro-
gramme m'’allécha.
Hélas ! à deux heures un quart, malgré que l'affiche
portât deux heures et demie, le spectacle était com-
mencé. La salle bondée d’un public élégant, très bien
composé. Une, deux, trois bandes me filent devant les
yeux, mais si rapidement que les personnages projetés
ont l'allure d’ondes électriques plutôt que d’humains ;
aussi, vigoureuses protestations dans la salle qui sait très
bien reconnaître d’où vient le défaut et qui s’en prend
directement aux opérateurs. Enfin, d’autres bandes quel-
conques passent, puis vers 2 heures 45 environ, les specta-
teurs, plus que étonnés, voyant arriver la traditionnelle
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NE RÉPONDONS PLUS DU RETARD POUR LES COMMANDES.
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à
6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
annonce : le spectacle est terminé!!! ef cela avant que le
programme annoncé soit épuisé.
Cette manière d'exploiter est considérée comme habile,
mais en France, à mon sens, elle s’acclimatera difficile-
ment, et c’est justement pour cela queje tiens à la signaler,
et que j'en charge Le Courrier, bien connu pour sa cou-
rageuse indépendance.
Un grincheux.
AAMRARAMMMAMMAMMAM AN
La Taxe municipale
sur les Prospectus
M. G. Putois, dans un rapport présenté à la Chambre
de Commerce de Paris, s'était fait l’interprête des dolé-
ances, au sujet de cette taxe.
La ville de Paris ayant sollicité le concours des pou-
voirs publics pour l'application de la nouvelle taxe, le
préfet de la Seine a adressé au Conseil municipal un
mémoire faisant connaître que, comme suite des pourpar-
lers engagés avec l'Etat, il serait possible à la ville d’ap-
pliquer bientôt une taxe sur les prospectus.
Le gouvernement accepterait un projet portant que la
ville de Paris serait autorisée à percevoir un droit de
2 centimes par feuille de 25 décimètres carrés, format
carré ou coquille ; la 1/2 coquille serait taxée à 1 centime,
le 1/4 de coquille à 1/2 centime. x
Les cartes commerciales distribuées publiquement, les
prospectus de dimensions inférieures à 1/4 de coquille
acquitteraient 2 millimes par exemplaire.
Le mille de prospectus ressortirait donc à :
Coq eee 20 francs
1ICOQUIE SAT EE EEE PEAR 11e
DACOMIERE RER RER UTE SE RSR ER
Formats inférieurs . . 2 —
C’est une sensible atténuation des taxes absolument
prohibitives proposées par M. Dausset.
Si le parlement adopte le projet ci-dessus qui aura
l'appui du gouvernement, la taxe entrera tout de suite en
vigueur.
Au point de vue de la pratique, la ville procéderait
elle-même dans ses locaux au timbrage des prospectus.
Un immeuble municipal, sis rue Sainte-Croix-de-la-Breton-
nerie, servirait à cette fin; on y installerait un atelier dont
le matériel, machines, matrices, casiers, nécrssiterait une
dépense d’environ 12.000 francs. Les commerçants qui
voudraient faire distribuer des prospectus verseraient le
montant des taxes à la caisse municipale qui, en échange,
leur délivrerait un bon à timbrer.
: (L’Imprimerie)
TENTENTEN TINTIN TINTIN TENTENTENTINTINTINTENTENTENTENTINTIN
À l'Extérieur
Les directeurs de cinématographes en Turquie ont
retiré de leurs programmes les films d’origine italienne.
Certains cependant se sont tout simplement contentés de
faire disparaître des affiches les titres et les marques
écrits en italien. Le boycottage toutefois s’accentue, ce
n’est pas un des à-côtés les moins intéressants qui résulte
des événements actuels. C'était à prévoir, du reste, et
pour qui connaît les Turcs, la rancune sera de longue
durée. Le commerce italien subit de ce chef dans ce
pays des pertes considérables et il se passera encore
longtemps avant qu’il reprenne la place qu’il occupait
jusqu'ici. C’est un avantage pour nos fabricants, qui de-
vraient en profiter largement.
Le peuple turc est très friand des représentations ciné-
matographiques; beaucoup des films représentés étaient
de provenance allemande et italienne.
Nos éditeurs ont donc tout à gagner actuellement, de
profiter de la situation actuelle pour prendre la place
occupée jusqu'ici par leurs confrères italiens.
se
L’exportation des pianos et des instruments de musique
automatiques s'accroît d'année en année en Egypte.
En 1909, l'importation, qui se chiffrait par 14.633 livres
égyptiennes est passée, en 1910, à 16.329. L'Allemagne est
le principal fournisseur de ces instruments.
Cu
Les pianos et instruments de musique, ainsi que les
phonographes, trouvent en ce moment des débouchés
très intéressants dans la Nigérie du Sud.
F. WANDA.
EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Les Enquêtes
du “Courrier ”
MM. les Editeurs, Loueurs, Exploitants,
Metteurs en scène, Opérateurs, Artistes et
tous les ‘Cinématographistes, sont priés,
dans l'intérêt supérieur de la Corporation,
de vouloir bien exprimer leur opinion sur
les questions suivantes, à l’ordre du jour
du Cinéma.
Que pensez-vous ?
1° des Grands Films.
2 des Exclusivités.
3 du Prix unique des Films.
4 du doublage, triplage des programmes.
5° du Brevet de capacité des opérateurs.
6° de l'utilité de faire entrer dans les spec-
tacles cinématographiques des attrac-
tions étrangères.
1° de la Critiqué des Films.
LUMMMMNANMANMUR MAUNNINAUMAUMMANM
La publicité est aux affaires ce que la
MMMM vapeur est aux machines MMM
7 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Derniers Échos
FENE
En rendant compte du Banquet de Lille, en parlant
de la délégation du Syndicat Français des Exploitants
du Cinématographe, il eût été équitable de présenter à
nos lecteurs les hommes auxquels le Syndicat Français
confiait la mission de le représenter dans le Nord.
Faute de temps au retour de Lille, faute de place dans
le numéro suivant, nous fümes obligés d'y renoncer.
Que nos lecteurs nous excusent. Nos derniers échos
cinématographiques du Banquet, pour être lointains n’en
seront que plus fidèles.
Et nous profitons de l’occasion pour présenter à nos
lecteurs, sous sa véritable physionomie, M. Rémy FEYS,
l’aimable Président du Syndicat des Loueurs et des
Exploitants du Nord et du Pas-de-Calais.
RE
La Délégation du Syndicat Français des Exploitants du Cinématographe
PAATATAN L'AUTRE TETE]
M. L.
M. JEAN FERRET
Membre de la Commission Administrative
MEILLAT
Trésorier du Syndicat
PEN IMEUVE |
M. MICHAULT
Secrétaire-Adjoint
>
M. Rémy FEYS
Président du Syndicat des Loueurs et Exploitants
du-Nord et du Pas-de-Calais
| Il n’es
AANAAAANIN di] y
NON!
x & l’Inimitable Détective, lé
publie continue la série de:
Société Générale de:
SEULS CONCESSIONNA
Agence Générale Cinéma
y pas mort !
AAAAMAMAMAMMARNARAMNNAMAMNONN
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10 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
Le Courrier Etranger
ANGLETERRE
La Longueur des Films
Notre confrère « The Bioscope » continue à recevoir
lettre sur lettre au sujet de la longueur des films. Elles
émanent d'opérateurs, de directeurs de cinémas, même
du public.
L'opérateur Jamieson, de Newcastle, ne comprend: pas
que son directeur compose son programme de deux films
de 600 mètres chacun. Ces deux bandes passent deux fois
durant une matinée ou une soirée. « Je tourne, je tourne,
je ne fais que tourner » écrit-il. Il réclame des films de
150 mètres.
Le directeur d’un théâtre de Bristol déclare qu'il lui
sera impossible de continuer son exploitation avec des
films interminables « roulant » continuellement sur le
même sujet. «Que diable, dit-il, on ne peut pas demander
au même public de s’émotionner une soirée durant à pro-
pos d’un drame qui n’a quelquefois rien de commun avec
la réalité, pas plus que É spectateurs ne peuvent rire
continuellement des situations comiques (qui ne le sont
pas toujours) et tout à fait exemptes de réalisme. »
Le manager d’un cinéma de Londres donne le tableau
d’un programme idéal ; voici comment il le comprend :
un film sensationnel dramatique de 600 mètres, un film
comique de 300 mètres, une bande de scènes ayant rap-
port à l’industrie, de 90 mètres et deux autres, comiques,
de 120 mètres chaque.
Sous les initiales H.S. B. de Bristol, se cache un groupe
de spectateurs écœurés des films à longue haleine;
l’exemple cité est «Macbeth», bande qui dure 50 minutes:
« Si les éditeurs continuent de la sorte, nous en aurons
assez du spectacle cinématographique. Pourquoi ne pas
s'inspirer des programmes du premier music-hall venu ;
ne sont-ils pas des plus variés ? et n’était-ce pas le charme
du cinéma que de faire défiler devant le public des scènes
de la vie réelle qui amusent ou émeuvent, qui instruisent
ou qui charment ? Que reste-t-il des programmes actuels ?
de l'ennui. » ;
Sir S. Lister, Wostenholme Road, à Sheffield, exhorte
les exploitants à sortir de leur léthargie, à exiger des édi-
teurs des films de la longueur préférée du public. Les
directeurs de cinémas connaissent les goûts des specta-
teurs, les éditeurs les ignorent. Il n'appartient pas aux
fabricants de composer les programmes; ce soin est à
laisser aux exploitants. Eux sont en contact avec le public
et doivent le satisfaire. Les éditeurs doivent les écouter et
ne pas lasser les spectateurs.
Ça et Là
Une épouvantable tragédie vient de se dérouler au
Congo, près du lac de Bangwolo.M.Octave Frière, opéra-
teur cinématographique, vient d'y trouver la mort. La
colonne d’exploration du lieutenant Paul Graetz, à laquelle
il s'était joint, fut attaquée par un troupeau de buffles. Le
lieutenant fut grièvement blessé et le malheureux opéra-
teur éventré.
Ceux qui contempleront les films très intéressants pris
par le brave Frière ne se douteront pas de la fin terrible
de celui auquel ils les doivent.
— M. Hammerstein, le sympathique directeur du Lon-
don Opera Kingsway, se sert du cinématographe pour
donner plus de réalisme aux'effets scéniques des pièces
du répertoire. Il est à souhaiter que son exemple soit
suivi.
— Le récent mariage de l’archiduc Charles-François-
Joseph avec la princesse Zita de Parme a été cinémato-
graphié par autorisation spéciale de l’empereur François-
Joseph, présent à la cérémonie.
— Le County Council de Londres vient de terminer la
rédaction des ordonnances concernant l'exploitation des
établissements-théâtres cinématographiques. Les points
les plus intéressants pour les intéressés sont ceux qui ont
donné lieu à de nombreuses discussions, à de fréquents
débats. Il s'agissait de savoir si la permission leur serait
accordée de « travailler » les dimanches, le vendredi-
saint et le jour de Noël.
La nouvelle ordonnance est très catégorique à ce sujet:
les établissements où il sera fait usage de films inflamma-
bles n'auront pas le droit d'exploiter leurs théâtres durant
les jours précités. Ceux qui, au contraire, se serviront de
films non inflammables pourront ouvrir leurs théâtres et
recevoir les spectateurs ; un contrôle très rigoureux séra
cependant exercé et le County-Council se réserve le droit
de fermer l’établissement qui aura passé un film inflam-
mable.
— On attend impatiemment, à Londres, la date du
13 décembre, pour laquelle le film « Les Trois Mousque-
taires » est annoncé. Puisse ce film ne pas être trop long,
tel est le vœu unanime des exploitants; si trop long,
l’enthousiasme serait vite écourté.
Je
ALLEMAGNE
Contre un Monopole
Le projet et la réalisation d’un trust cinématographique
sont suspendus au-dessus des têtes des exploitants alle-
mands comme l'épée de Damoclès. Les grands quotidiens
s'occupent de cette question extrêmement intéressante ;
dernièrement, le Berliner Tageblalt faisait paraître cette
petite note dans la partie commerciale de son journal, au
sujet du trust
€ Par nos relations, nous sommes en mesure de pou-
voir exercer un contrôle sur les projets élaborés dans le
sens d'une monopolisation des films; aussi, dès qu'il y
aura du nouveau, nous en informerons les intéressés. »
Tout semblait un peu plus calme ; on ne parlait plus du
trust que comme d’une chose un peu vague, pas tout à
fait réalisable ; bref, les exploitants commençaient à se
rassurer quelque peu. Voici qu’au début de ce mois Ber-
lin apprit qu’un représentant du trust, Herr v. Schack,
voyageait en Allemagne pour grouper autour de lui les
loueurs de films, auxquels il promettait des sommes im-
portantes pour qu’ils se rangent à son parti. Les loueurs
semblaient ne pas « marcher » dans le sens de M. le
Geheimrat Paasche, président et pivot du trust; d’autres
rumeurs courant, d’autres versions étant données, l’Union
des Directeurs des Cinématographes allemands convoqua
ses membres sur cet ordre du jour :
Réunion protestataire contre un monopole des films.
Cette Assemblée extraordinaire a eu lieu la semaine
dernière à Berlin ; voici le compte rendu publié par le
Berliner Tageblatt auquel nous joignons les commentaires
de notre confrère Der Kinematograph :
« Aujourd’hui eut lieu à Berlin une réunion très animée
à laquelle assistèrent en grand nombre des directeurs de
cinémas, fabricants et loueurs de films. Les assistants ont
pris leurs dispositions pour protester contre l’éventuelle
monopolisation des films cinématographiques.
« M. Templiner, directeur du Syndicat, présidait. Il
déclara immédiatement que malgré l'engagement pris,
malgré la promesse faite Le a trois mois par les trusteurs
de ne pas persévérer dans leurs projets, ils (les trusteurs)
n’ont pas cessé de travailler à la réalisation de leur désir;
mais tout se fit en secret. Au nom du Comité du Syndi-
cat, M. Templiner dit ensuite qu’un monopole sur le mar-
ché allemand aurait pour conséquences : enrichir certains
fabricants aux frais et dépens des loueurs de films et des
exploitants des cinémas. Le Syndicat prend la résolution
et conseille à ses membres de ne traiter, dans l’avenir,
qu'avec les édileurs opposés au monopole, ou autrement dit
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12 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
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de ne plus traiter qu'avec les édileurs non susceptibles de
faire partie d'un trust.
«Pendant la réunion, une lettre parvenait au Comité,
l’informant qu’au cours d’une réunion (des trusteurs) il
avait été décidé de créer une centralisation des marques
cinématographiques destinée à fournir les loueurs et
exploitants et que, de cette façon, le projet d’un monopole
était presque abandonné (le « presque » est délicieux). La
lecture de cette lettre fut immédiatement suivie de la
déclaration verbale, apportée par un membre du Syndi-
cat, venu spécialement de Francfort-sur-le-Mein pour
apporter la nouvelle, qu’un Herr Jacob Vathan était déjà
parvenu à grouper bon nombre de directeurs de cinémas
en vue du trust des films — donc pour la monopolisation.
— L'Union ou Syndicat des Exploitants de Cinémas con-
sidéra que la lutte contre le monopole était, &e par ce
rapport, à continuer et à continuer à outrance et procéda
immédiatement à la nomination d’une Commission de
défense composée de fabricants, loueurs et exploi-
tants. »
Bravo, les. gars ! groupez-vous ! c’est pour la lutte
finale !
HENRY ALTMANN.
DELPE-LIE IE IE CII EE CAE PE IEC TE CIE LIEN
Remerciements
Notre excellent confrère ‘“ Le Vigilant ” vient de pré-
senter à ses lecteurs le ‘ Courrier Cinématographique ” en
termes élogieux, dans un brillant article dû à la plume alerte
de notre ami Relaut. Quoi qu’on puisse penser de notre modes-
lie, nous ne résistons pas au plaisir de le reproduire ici même.
IL est en effet réconfortant et agréable de compter toutes les
sympathies qui naissent autour de soi. Nous sommes trés
sensibles à celle de notre confrère ‘ Le Vigilant ”. Nous le
remercions très sincèrement des souhaits de bonne réussite
qu'il formule à notre endroit. Ils nous porteront cerlaine-
ment bonheur.
Un Confrère
L'innovation du XX: siècle est certainement la décou-
verte du cinématographe qui a pris une extension que
l’on ne peut comparer à quoi que ce soit.
A Paris, en province, les cinématographes pululent, et
les clients ne se lassent pas d’aller voir les scènes comi-
ques et dramatiques qui en font la force et la vie.
Il fallait à cette industrie nouvelle un organe qui puisse
renseigner les exploitants et le public.
Un de nos meilleurs amis, dont la compétence journa-
listique est connue de tous, Charles Le Fraper, vient de
fonder il y a quelques trois mois le Courrier Cinémato-
graphique, 95, boulevard de Magenta, à Paris.
Certes, notre organe ne s'occupe pas de cinématogra-
phie, mais il nous est agréable de signaler ce Courrier
hebdomadaire. Parmi nous il peut se trouver des gens
que l'exploitation tenterait et qui trouveraient près de
notre ami tous renseignements utiles.
A ce seul considérant nous nous faisons un devoir d’en
avertir nos lecteurs.
Charles Le Fraper est l’une de ces figures jeunes
mais énergiques, qui ne connaissent que le bon combat,
la défense .des intérêts de tous, et auquel l’on peut se
confier en toute confiance ; c’est l’homme sincère, c’est la
franchise.
«Pas de fil à la patte » voilà le dicton de son journal!!...
Il n’est ni à l’un ni à l’autre, il est à tous, pour la vérité.
Nous ne saurions trop recommander le Courrier Ciné-
- malographique aux gens que la cinématographie intéresse,
ils ne s’en trouveront qu'enchantés.
En qualité d’aîné nous lui souhaitons bonne vie, bonne
chance et le considérons comme le fidèle reporter de
l'industrie nouvelle qui éclaire le monde et le documente,
non pas du mieux qu'il peut, mais d’une façon extraordi-
naire et supérieure.
Adressez-vous à lui et vous aurez toujours l’exacte vé-
rité de ce qui se passe et de ce qui se fait.
H. RELAUT
AARRIIIAIRIIRARIIIRRARIIRAARAIRIRARIRRAIIAR
Nous louons
francs
ls O O mètres
sessssss comprenant soit un grand drame à succès,
soit un beau drame et un comique
Grand choix de vues se renou-
velant chaque quinzaine.
Ciné-Graphic
7, Faub. Montmartre — PARIS
e
A
s
Q
CA
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Achèterait actuellement un Cinéma à Paris et un
en Province pouvant justifier des bénéfices.
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AUZ AU A2 AUZ AW AU AZ AUZ AZ AUZ AU A2 AUZ AU AUZ AUZ AZ AU AU
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| M. BROCHIER |
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ë 26, RUE DE CHATEAUREDON - MARSEILLE Ë
: EN LOCATION: .
: PERDUE DANS LA JUNGLE, Drame émouvant . . 310” ë
À|LES ESQUIMAUX, inédit. Drame . . : . . . 350 |}
4 ERREUR DE JEUNESSE (Clara Wieth, du Théâtre x
NS Royal de Copenhague). Drame. . . . . . . 980" 2
“ MASQUE AU CHLOROFORME, Filmodrame . . 364" D
4 DANS LES GRIFFES D'UN ILLUMINE, Drame él
PA math que ne Rene bent Hate ue 40D0E Ë
|| JOSEPH ET SES FRÈRES, Film de Grand Art en ù
A couleurs. Exclusif. Drame, + : :.. +. - 333" |A
4 AMOUR ET CARTES, Drame . . . . . . . 225" /|ÿ
remet À
ANA ANS AN AN AN AV AT ANA 4% a 4 Aa a av AS AN A
L'annonce parue dans le dernier numéro:
Un Homme a osé placer sa Caméra
à quelques mêtres de. .,,..
a valu aux éditeurs RALEIGH & ROBERT, 16, rue Sainte-Cécile
à Paris, un grand nombre de lettres venues d’un peu partout.
Ces quelques lignes ont excité une très
Grosse Curiosité de tous ceux qui se rappellent
que RALEIGH & ROBERT ont toujours été à l'affût des vues
vraiment dignes d’être appelées serzsañonnelles, et cette curio-
sité est encore accrue par l’annonce d’une très importante
brochure qui sera dans toutes les mains.
Beaucoup d’exploitants demandent cette brochure,
Ils la recevront sans faute, mais il_ leur faudra attendre encore
quelque temps, car elle nécessite un ENORME LABEUR tant par sa
RÉDACTION et son ILLUSTRATION que par Son TIRAGE QUI SERA fait
on ne peut plus soigneusement malgré un bas prix voulu pour qu’elle
soit à la portée de toutes les bourses,
En attendant, les éditeurs RALEIGH & ROBERT enverront à tous
leurs clients d'ici quelques jours la liste des tableaux qut formeront un
Film unique d’un intérêt énorme |
et encore jamais vu
——— <= —
Comme Publicité :
Une grande affiche de 1" 60 >< 2°" 40.
Quatre affiches très artistiques .
qui toutes seront signées par un de nos plus
CÉLÈBRES DESSINATEURS
14 à £ LE COURRIER CI
NÉMATOGRAPHIQUE
SUR L'ÉCRAN
Un peu de Pudeur
On nous rapporte de Liège que certain exploitant-loueur,
M. Delnoy, tend à acclimater à Liège des mœurs qu'il ne
faudrait pas laisser s'implanter.
Cet ingénieux exploitant, par suite de sa situation privilé-
giée d’acheteur, fait présenter les nouveautés dans ses éta-
blissements. Il annonce en même temps, à grand renfort de
orosse caisse, au bon peuple de Liège, l'heure et le jour de
la présentation des susdites nouveautés.
Chacun s’empresse, ét quand les exploitants des environs
passent une vue en première semaine, ils ne donnent à leur
clientèle qu’un film déjà défloré et connu. D'où grave pré-
judice.
Nous nous faisons ici l’écho des doléances de divers abon-
nés de la région. Nous ne serions pas fâchés que les maisons
d'édition, particulièrement lésées par cette façon de faire
antiscommerciale, y mettent bon ordre dans l'intérêt général
du Cinéma.
se
A la Société des Auteurs
La délégation du Syndicat Français des Exploitants du Ciné-
matographe a Été reçue vendredi dernier, à 4 heures de
l’après-midi, par M. le Président de la Sociélé des Auteurs.
Nos collèguès ont fait part à la Société des Auteurs de
léurs doléances et lui ont soumis les desiderata des exploi-
tants.
L'heure tardive de cette réunion ne nous permet pas d’en
rendre compte aujourd’hui. Nous le ferons dans notre pro-
chain numéro.
Voici à titré documentaire les lettres qui ont été échangées
entre le Syndicat Français et la Société des Auteurs. à
Paris, 17 Novembre 1911
Monsieur Meillat
130, Rue Ordener
i Monsieur,
J'ai l'honneur de vous informer que le Conseil d'Administra-
tion a pris connaissance, dans sa séance du 15 courant, de la
lettre que vous lui avez adressée au nom du Syndicat Français
des Exploitants du Cinématographe.
Il me charge de vous faire savoir qu'il recevra le délégué du
Syndicat, Vendredi 24 courant, à 4 heures du soir.
Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments
distingués.
Pour le Conseil d'Administration :
Le Secrétaire Général,
HENRI MOREAU
Réponse de M. Meillat
Paris, le 22 Novembre 1911
Monsieur le Secrétaire Général
de la Société des Auteurs
10, Rue Chaptal, Paris
Monsieur,
En réponse à votre honorée en date du 17 Novembre, je m'em-
presse de vous informer que la Délégation du Syndicat Français
des Exploitants du Cinéma, se rendra, vendredi prochain à
4 heures précises, à la Société des Auteurs. ù
#4 —
Cette délégation est composée de toute la Commission Adminis-
trative du Syndicat.
Je vous envoie, à titre purement documentaire, quelques nu-
méros du Courrier Cinématographique dans lesquels vous pourrez
lire le compte rendu des dernières séances du Syndicat où fut
agilée la question des droits d'Auteurs.
Recevez, Monsieur le Secrétaire Général, l'expression de nos
sentiments les plus distingués.
Pour le Syndicat des Exploitants :
L. MEILLAT
Trésorier
Je
Un beau Çatalogue
La maison E.-G. Clément, 30, rue des Pelites-Ecuries, à
Paris, si avantageusement connue de tous les cinématogra-
phistes et des établissements similaires pour ses admira les
Rae d'art Mirax vient de faire paraître un beau cata-
ogue illustré de 160. pages, entièrement consacré aux pro-
jections animées et fixes qu’elle envoie, contre o fr. 50, à
tous ceux qui lui.en font la demande.
Nous engageons vivement nos lecteurs qui s'occupent de
ce genre de spectacles, à se procurer ce catalogue, qui est
non seulement très intéressant pour les nouveautés y rensel-
gnées, mais qui en outre leur procurera le moyen de rendre
leurs programmes plus intéressants par l'adjonction de quel-
ques numéros inédits et réellement artistiques.
an
Rencontré
La semaine dernière, à l’'Hippodrome Gaumont-Palace,
M. Delnatte, directeur de cinéma à Lille, et Mme Del-
natte.
Aperçu, entre deux vues, au Consortium, l’éÉminent auteur
cinématographiste, M. Marc Mario.
Rectification
Il s’est glissé dans nos derniers numéros une légère con-
fusion que nous rectifions volontiers, à la demande de
M. Jack.
En effet, nous l'avons désigné comme Président de la
Mutuelle des Conférenciers. M. Jack est Président de lA5so-
ciation Amicale des Conférenciers et Librettistes du Cinémalo-
graphe, dont le siège social est 9, rue Chevreul.
Quant à la Mutuelle des Conférenciers, elle existe aussi, 53,
boulevard de Ménilmontant, mais les deux groupements sont
indépendants. Le premier a quatre années d'existence ; le
second, quelques mois seulement.
Nous présentons tous nos regrets à M. Jack, en lui don-
nant acte de sa rectification très légitime.
Je
L'Ecran avertisseur
On lit dans Le Fascinateur qu'un marchand de légumes,
M. Blyther, de la Seven Sisters Road, à Londres, était allé
passer la soirée au cinématographe. Or, le feu prit chez lui
pendant.ce temps. Des voisins pensèrent à l'en avertir, mais
comment le trouver dans une immense salle? Le moyen le
plus sûr était de projeter un avis sur l'écran. C'est ce qu’on
fit. Et M. Blyther apprit, avec une émotion que l’on devine,
que sa boutique était en feu.
Les Vues Exclusives
L'AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE
Le Film d'Art
ze, 3e
SN Le Film des Auteurs — S
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Eclipse
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Urbanora ———
sont visibles
TOUS LES JOURS
de 9h. du matin à 7 h. du soir
Dans la Salle de Projections de l'Agence
16, Rue Grange-Batelière, 16
[æ)]
[æ]
C5
MM. les Exploitants, Clients ou non de l'Agence,
sont priés de se souvenir que ce n'est
jamais un dérangement
mais toujours un plaisir pour nous de leur montrer
notre production à leur jour ef à leur heure.
16 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
=
Feureuse Initiative
Le Syndicat des Auteurs et Gens de Lettres, pour per-
mettre aux auteurs de scénarios cinématographiques et aux
acteurs du cinématographe d'acquérir une connaissance par-
faite de la technique de leur art, organise un cours techno-
logique en 15 leçons composé comme suit :
19 Historique du Cinématographe (une leçon).
2° L’Appareil : prise de vue, étude détaillée de tous les
appareils utilisés (2 leçons).
3° Comment on prend une vue cinématographique en
plein air et au théâtre (2 leçons).
4° Le Théâtre cinématographique proprement dit (une
leçon).
s° Étude spéciale de la lumière et de-la couleur au théâtre
cinématographique (3 leçons).
6° Le Cinématographe dans ses utilisations des applica-
tions spéciales de l’optique, étude complète des trucs
(4 leçons).
7° Le grime et le costume (une leçon).
89 Le geste et l'attitude (une leçon).
9° Comment on interprète un scénario.
Ce cours sera ouvert à tous. Les demandes d'inscription
sont dès à présent reçues au Secrétariat du Syndicat, 73, rue
Sedaine, gratuitement pour les adhérents de l’organisation
et les membres de la Fédération du Spectacle, et contre la
summe globale de cinq francs pour les auditeurs libres.
Je
The Delby Durban
Les fêtes du couronnement du Roi d'Angleterre aux Indes
promettent d’être somptueuses. Dans le pays des Rajahs,
dans ce mystérieux et immense empire de la Couronne
d'Angleterre où tout est féerique, cette imposante cérémonie
se déroulera au milieu d’un étincellement de soleil, dans le
faste d’un cortège de princes aux costumes chatoyants.
C'est là une belle occasion pour les prospecteurs du
film.
L’Eclipse a déjà envoyé ses opérateurs. Ils sont munis de
toutes les autorisations nécessaires pour tout voir et ne rien
laisser échapper de cette manifestation historique gran-
diose.
Il serait prudent de s'assurer dès maintenant le film et de
passer les ordres à cette Société.
A Bruxelles
Un cinéma d’un genre tout à fait nouveau et particulière-
ment intéressant vient d'ouvrir ses portes à Bruxelles, sous
la firme sociale : Le Tour du Monde, 37, rue Neuve.
Ce nouvel établissement a l’intention de grouper des vues
de façon à constituer un programme instructif, intéressant
successivement tous les pays du monde.
Il inaugure sa saison par Paris, et nous croyons utile, afin
de mieux faire saisir l'originalité de l'innovation à nos lec-
teurs, de publier in exfenso le programme d'ouverture. La
semaine prochaine il donnera Londres, ensuite Berlin,
etc...
Autre innovation : Cet établissement envoie son pro-
gramme à domicile, sur carte postale.
Programme du ‘ TOUR DU MONDE ”
PARIS
Traversée de Paris en bateau.
Arrivée de LL. MM. le Roi et la Reine des Belges.
Revue du 14 Juillet.
Polo et Loulou (comique).
Cortège de la Mi-Carème.
Le Carnaval de la Famille Gourdiflau (comique).
Versailles. (Un jour des Grandes Eaux).
Une Chasse à Rambouillet. {Souvenir de la Visite de S. M.
Alphonse XIII à Partis).
Le Jardin d’Acclimatation.
Souvenirs de Paris.
Moulard Patineur (comique).
se
Qui trop embrasse...
Et l’on passe, et l’on repasse, c’est comme sur le pont
d'Avignon, toutes les vues y passent. Après la réserve, c’est
le stock. Après le stock, plus rien. Restent les numéros de
café-concert, mais ça n’est pas pour ça que l’honorable ma-
nager de l’Hippodrome a sacrifié tant de beaux billets
bleus.
Enfin, on brûle, à Montmartre, les toutes dernières car-
touches.
On dit que M. Gaumont est revenu d'Amérique à grande
vitesse pour rallier son armée de chefs de service, complète-
ment en déroute. On dit aussi qu’il a rapporté dans sa valise
une collection de titres américains à l’emporte-pièce. Cela
lui évitera d'emprunter ceux de ses collègues parisiens. Il a
déjà pris la moitié de Zigomar, mais personne ne confondra
son Zigolo avec le chef-d'œuvre de l’Éclair. Pauvres moyens
tout de même.
Le Film parlant ne rend toujours pas; le public dit que
c’est la barbe!
On parle d’établir dans les sous-sols de l'Hippodrome une
école pour apprendre au public et aux exploitants la diffé-
rence qu'il y a entre les phonoscènes et les films parlants. Jus-
qu'ici personne n’a su les apprécier à leur juste valeur.
L'OPÉRATEUR.
Dernière Heure
Le Syndicat Français des Exploitants du Cinémalographe
nous communique la lettre suivante qu'il vient de rece-
voir du Syndicat des Loueurs el Exploitants du Nord et du
Pas-de-Calais.
A Monsieur L. Meillat, Secrétaire du
Syndicat Français des Exploitants du
Cinématographe, Paris.
Cher Monsieur,
Nous sommes en possession de votre honorée du 14 cou-
rant et prenons l'avantage de vous informer que, lors de
notre réunion du 17 de ce mois, nous avons donné lecture
de votre lettre au Conseil d'Administration, qui a été très
flatté des sentiments exprimés par tous nos collègues
parisiens.
Comme vous le demandez, nous sommes très heureux
de vous faire parvenir notre adhésion pour vous rendre à
la Société des Auteurs et Compositeurs de Musique et
solutionner la question des augmentations progressives et
injustifiées de ladite Société vis-à-vis des exploitants de
notre corporation.
Au nom de 55 adhérents du Syndicat du Nord et du
Pas-de-Calais, tous établis et patentés, nous avons l’hon-
neur de vous donner pouvoir absolu et vous appuyons
avec toute notre énergie pour agir auprès de cette Société
afin qu’elle diminue ses prétentions en faveur de tous nos
exploitants.
in ce qi nous concerne, nous ferons une démarche
personnelle près de leur représentant ici, à Lille, et lui
CORRE les desiderata de tous nos syndiqués.
leuillez agréer, cher Monsieur et Trésorier, l'assurance
de nos sentiments les meilleurs et très dévoués.
Pour le Comité et par ordre :
Le Secrétaire-Trésorier,
P. DEFIVES.
CA
9 LU PELLE
ane SUR.
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= PERFOREUSE.-+
‘Nouveau Modèle”
des Etablissements L. Prévost (
54, Rue Philippe-de-Girard #3
BREVETÉ S. G. D. G.
PARIS |
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Cette perforeuse est indéréglable et conçue en vue d'obtenir :
1° La précision absolue ;
2 Le minimum de manipulations ;
3 L'isolement de la bande des projections d'huile ;
40 Tous les réglages sont du même côté et les commandes de mouvement du côté
opposé ;
50 L'équerrage des poinçons ;
6 Son mécanisme est monté sur un bâti amovible, indépendant des commandes et
des accessoires de déroulement ;
70 Le dispositif d'entraînement fonctionne dans un bain d'huile, ce qui empêche
tout grippage ;
& Les axes de commande et d'entraînement sont montés à billes avec cône spécial
de réglage.
Enfin, un bouton dé commande de débrayage agissant sur un volant de friction,
assure la mise en route avec toute la souplesse désirable.
Il faut encore remarquer que dans cette machine, tout le mécanisme se trouve situé
dans la partie inférieure du bâti, ce qui place le centre de gravité au point le plus bas
et donne de ce fait une grande stabilité à l'appareil dont la rigidité se trouve encore
augmentée par son bloquage sur un socle en fonte, recevant une tubulure d'écoulement
des huiles et débris.
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18 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
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Les Films Yels qu’ils sont
CRITIQUE IMPARTIALE
: Le lot du « Consortium » est riche, cette semaine, de
pe de 12.000 mètres de films. On y rencontre quelques
elles pièces. L'ensemble est cependant moins brillant
que la semaine dernière.
ITALA
Cette Société nous met en belle humeur. Son comique :
Le Tailleur prétend être payé est véritablement gai. Il est
à noter. ,
RELIANCE
Donne L’Heure Fatale,un bon scénario malheureusement
mal tiré.
AMBROSIO
Cette Société, au contraire, présente un beau drame,
habilement tiré d’un scénario bien faible. La Vengeance
du Mort est cependant à noter.
Robinet s’en va dans le monde est un comique à classer
dans les films moyens.
KINETO
Sort de l'ordinaire avec Blacpool, ses Palais, ses Amu-
sements. Magnifique panorama, admirablement exécuté au
point de vue photographique. A noter tout particulière-
ment, 1
Les Exercices de Natation démontrés par miss Lily Smith
constituent un film un peu trop long pour le sujet qu’il
traite. Il est mauvais au point de vue purement photogra-
phique.
CLARENDON
Nous surprend agréablement. Service Américain est une
scène à trucs, très Curieuse, très bien exécutée, très comi-
que. Notons-la en bonne place.
SWEA FILMS
Présente Voyage dans la Province de Warmland, une vue
un peu sombre. À classer dans la petite moyenne.
PASQUALI
Cette Société mérite une mention spéciale. L’unique
vue qu’elle nous présente aujourd’hui a produit une très
vive impression sur la foule des exploitants. Le Calvaire
est un drame passionnel. Un grand drame, en même temps
un grand film. Mais l’action est tellement intense du pro-
logue à la chute du rideau que personne ne s'aperçoit du
temps passé.
Nous manquons de place et aussi de temps pour ana-
lyser comme nous le souhaiterions cette admirable pièce
cinématographique. Nous en ferons le compte rendu
détaillé. la semaine prochaine. Nous publierons en même
temps le portrait de l'héroïne sympathique et touchante,
de la grande artiste à qui échoit la lourde tâche de vivre
le rôle écrasant de la comtesse de Valéry.
Le Calvaire est plus qu’une interprétation cinématogra-
phique. Il met en scène le problème troublant de la mo-
rale et de l'humanité. Il trace, en larges traits de vérité,
la vie d’une mère, conduite. par la faute d’un autre et par
la contrainte des lois, aux plus hautes cîmes du sacrifice
et de la douleur. C’est une page d'émotion qui fera
pleurer.
Le scénario est dramatique, solidement charpenté, inter-
prété par des artistes d’un très réel talent. Les décors sont
parfaitement adaptés, la mise en scène soignée. Le tout
magistralement traité au point de vue photographique.
En somme très, très bon film. Nous le signalons comme
tel et nous prions nos lecteurs de de -noter d’une façon
toute spéciale.
Nous en profitons pour féliciter MM. Raleigh et Robert
de nous avoir apporté un si pur chef-d'œuvre sur le mar-
ché, et nous remarquons qu’il est mis en location aux
prix habituels.
VITAGRAPH
Présente cinq vues. Cette Société réalise le programme
qu’elle s'était tracé. Elle augmente chaque jour son mé-
trage, mais n’améliore pas sa production. Cette fois, elle
nous donne Le Saule du Souvenir, un mauvais film.
La Favorite délaissée: trois cent dix mètres de films pour
ne pas dire grand’chose. Le principal rôle est joué par
une main au bout d’un avant-bras fortement musclé. Le
propriétaire de cette main reste caché derrière un rideau.
On se demande ce qu’il peut y faire pour y rester si long-
temps. Il est vrai qu’à un moment donné une autre main, :
plus fine, plus soignée, couverte de bagues, entre en
scène à son tour par la fente du rideau... Ceci explique-
rait les occupations éthérées du propriétaire de la main.
De l’autre côté, il y a une dame échevelée et tragique qui
se tord les bras et roule des yeux de crapeau mort
d'amour, pendant si longtemps que je me suis endormi.
C’est soporifique au suprême degré,
Nous conseillons à MM. les Directeurs de la Vitagraph
d’en envoyer un choix, en Tripolitaine, pour achever les
blessés sur les champs de bataille.
Pourvu qu’il n’en reste plus un exemplaire dans les
Cinémas de France, nous en serons ravis.
L'Aube de l'Amour, Le Truc de Jimmy, Le Morceau de
Pain sont trois films à classer dans les moyens. Ils ne sont
pas mauvais, mais ils n’ont rien de remarquable.
LUX
Yum Yum est une japonaiserie jouée par des Japonais
de Montmartre. C’est dommage,
Palouillard visite une prison n’est pas mauvais. Le scé-
nario est peu recherché, faible même. Il fera peut-être
rire.
Gérardmer et ses environs est nettement mauvais.
NESTOR :
Nous présente Sur: un berceau. Un bon drame. A noter,
AQUILA
Avec Rosazza, nous apporte un plein air qui vaut à peu
près Gérardmer. Il est nettement à écarter.
ÉCLAIR
Cette Société est mieux favorisée :
L’Effroi est un beau drame. Très tragique, il fait fris-
sonner pour de vrai. À noter.
Danses Andalouses sont également à noter. C’est un film
curieux, original, intéressant et bien tiré. En somme, très
bon film à noter.
Gontran aime les animaux et Le Gros Lot du Concierge
sont moins bons.
AMERICAN FILM (FLEYING A)
Dans notre dernière Critique, nous avons attribué à
American Film la paternité de Ruse de Femme. Cette vue
fait partie de la production Méliès, de New-York, que la
Société Eclipse représente à Paris.
Cette semaine, cette Société nous présente : La Ven-
geance du Fermier, un beau drame auquel nous repro-
chons ses 306 mètres.
CINÈS
Nous présente six vues sur lesquelles une seule est à
écarter. Les Culottes de Tontolini, nous ont produit une
mauvaise impressicn. Elles plairont peut-être en spec-
tacle.
La Fille du Régiment est une belle vue à citer. Elle est
bien jouée, ne copie pas la pièce de ce nom, admirable-
ment exécutée au point de vue photographique. On y
remarque des passages de toute beauté.
Une Poupée sans trousseau est aussi une jolie vue. La
petite fille joue très bien. A noter.
LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 19
Dans la Fièvre des Marais est un film fort intéressant.
Nous le notons. Il est cependant un peu long. Le sujet ne
vaut pas cette ampleur de développement.
Le Salon des Refusés, Léa et les deux vieux Garçons, sont
deux films bien défendus, mais moins bons que leurs
camarades d'édition.
LA NORDISK
Cette fois encore sort un très beau film : Docleur El
Hama trompé dans la mort. Gros drame pe d'action et
de mouvement. Il fourmille de trouvailles ingénieuses.
Il est aussi parfaitement exécuté au point de vue photo-
graphique. Le scénario ne peut manquer de plaire. Nous
le signalons donc d’une façon très nette. Très bon film,
SÉLIG POLYSCOPE C°
Est moins favorisée. Vestale Indienne nous a endormi.
Cette vue serait parfaite pour apaiser les grandes colères
des gens nerveux. Je gage qu'elle produirait sur eux le
même effet qu’une bonne douche !
SAVOIA
Nous présente Arpagon voleur, une vue quelconque
sans aucun relief. Elle n’est ni bonne, ni mauvaise.
MESTER
Apporte une bonne vue : Tragédie d’une grève, traite un
scénario bien construit et intéressant. Le film est som-
bre.
EDISON :
N'est pas heureux cette semaine. Le Gant du Cow-Boy
n’est pas fameux. Il est aussi quelque peu flou au début,
REX FILMS
Met en scène avec Les Deux Sœurs, un scénario com-
pliqué, heureusement bien interprété. La photo est mer-
veilleuse. L'ensemble forme un bon film.
GASTON MÉLIÈS
Reste dans la moyenne avec La Terreur du Village. Ce
film ne dit pas grand’chose. Je n’en pense rien.
BIOGRAPH
Présente La Fille du Contrebandier, un bon film, un peu
long toutefois. La fin laisse à désirer. Nous le notons
cependant. é i
La Voix de la Conscience vaut beaucoup moins.
LUBIN
Avec Chacun son intérêt, nous présente un bon film que
nous notons. Il serait meilleur s’il était moins long.
KALEM
Ne plaît pas. La Fille de Don Ramon est un film infesté
de moines et d’icones. Il y en a de trop. Il est aussi trop
long. .
£ WETT FILMS
N'est guère plus heureuse. Les Chasses de Saint Hubert
ne valent pas grand’chose.
AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE
Cette Société a présenté, outre la production habituelle
des Sociétés L’Eclipse et Radios : Les Quatre Diables, une
vue de provenance étrangère.
Faute de temps, il nous a été impossible d’assister aux
projections de l’A. G. C. Nous ne rendrons pas compte de
ses films aujourd’hui. Nous tenons à dire cependant, à
propos des Quatre Diables, que cette scène, toute de sen-
timent et d'angoisse, a fortement ému tous ceux d’entre
nos amis qui l’ont vue. Ils l’ont trouvée, à l’unanimité,
fort belle, et nous manquerions à nos devoirs si nous ne
nous faisions pas l’écho de leurs sentiments désinté-
ressés.
Pour notre compte, nous avons eu l’occasion de lire la
brochure explicative et d'étudier un scénario {rés bien
concu, d’une frès grande originalité. Ceci est une garantie.
D'ailleurs, nous verrons Les Quatre Diables et nous en
reparlerons.
Nos lecteurs ne perdront rien pour attendre.
—,
a
GAUMONT
. semaine est bonne. La majorité des films peut être
notée.
Le Trust est une belle vue. Elle ne plaît cependant pas à
tout le monde. Le scénario est intéressant. Il est bien
interprété et habilement mis en scène. L’exécution photo-
graphique générale est parfaite. L'ensemble forme un film
de bonne tenue que je signale volontiers à l'attention de
nos lecteurs.
Calino archilecte, Le Mauvais Berger, Partie de Chasse
forment un choix de bons films intéressants.
Les Chardons sont meilleurs encore. Un effet de relief
tout à fait saisissant ajoute au charme des différents
tableaux de ce film que nous notons comme très bon.
Le Valet de Cœur ne vaut pas grand’chose; c’est un film
TUE ORRe, au même titre que Le Violon du ‘Charcu-
ter.
La Faim ne nous dit rien qui vaille. N’en parlons
pas.
Signalons en passant que Le Trust, Calino architecte, Le
Mauvais Berger, Les Chardons et Partie de Chasse ont été
race la semaine dernière, par anticipation, à l’Hippo-
rome.
PATHÉ
Présente une production de peu de valeur. Sur les seize
vues qui la composent, nous en notons seulement sept
intéressantes et bien au point.
La Lettre inachevée est de celles-là, J'y remarque de
gros défauts de mise en scène.
L’Habit de Little Moritz est un bon film à comprendre
dans le lot des sept. C’est le meilleur de la série avec: Une
Plante qui a des nerfs, que nous notons en bonne
place.
L’Armure de Feu est un drame historique. Bien tiré.
D’un coloris heureux. La mise en scène est grandiose.
Quant au scénario, nous ne le qualifions pas. À noter pour-
tant, faute d’autre.
Le Cauchemar de Pierrot est beaucoup trop long. Il est
bien joué. Il est bien tiré en couleurs. A noter encore,
ainsi que : La Marchande de Roses et Rigadin pharma-
cien.
Les autres films sont mauvais ou très médiocres.
Signalons, parmi les plus mauvais, Comment Fouinard
devint Champion, Cent ans après, Effet de Neige en Autri-
che-Hongrie, Le Mauvais Garnement.
Les derniers peuvent être compris dans la toute petite
moyenne, faute de mieux. Ce sont : Pour l'Argent, Le Noël
du Chemineau, Nos Domestiques recoivent, La Vengeance
des Esprits et The Victors.
Nous espérons que la semaine prochaine la Société
Pathé se rattrapera. Elle est tout à Bit mal en point.
LE Mauvais Œix,
ANANAMNAMNAMNAMNAMNANNAAMNNNINM
Encore un Banquet
L'Association Belge du Cinématogräphe, 15, place Brouc-
kère, à Bruxelles, organise un grand Banquet à l’occasion
de l’anniversaire de sa fondation. L
Ce banquet aura lieu le 6 décembre, à midi. Les dames
y seront également invitées. Il n’est pas douteux que la
grande majorité des Cinématographistes Belges se feront
un devoir d'y assister.
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22 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE
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La Vengeance d’un Mort (drame). Af. et phot. 254 mètres
Robinet s’en va dans le Monde comique). Aff.
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Service Américain (comique à trucs)......... 133 mètres
Svea-Films
Voyage dans la province de Warmland........ 101 mètres
Bio$éraph
LIiVRABLE LE 21 DÉCEMBRE.
La Voix de la Conscience (comique). Affiche.. 142 mètres
La Fille du Contrebandier (drame). Affiche... 288 —
Lubin
Chacun son intérêt (comédie). Affiche........ 300 mètres :
Kalem
La Fille de Don Ramon (drame). Affiche..... 308 mètres
Welt-Film
Les Chasses de Saint-Hubert (voyage) ....... 76 mètres
Cinès
La Fille du Régiment (pathétique)........... 248 mètres
Le Salon des Refusés............. AR EE 257 —
Léa et les deux Vieux Garçons (comique) .... 160 —
Les Culottes de Tontolini (comique).......... 143 —
Une Poupée sans trousseau (pathétique)...... 255 —
Dans la Fièvre des Marais ......... PHÉCRRE se TOP
Nordisk
Docteur El-Hama (Trompé dans la mort) (dr.) 802 mètres
Un bon Masque (comique).................. 241 —
Selig Polyscope C°
Vestale Indiénne (drame). .... .............. 315 mètres
Eclair
Tefrot AAC ROS etc ererve recette 225 mètres
Gontran aime les Animaux. Affiche. ......... 134 —
Lebroslotdu\Concierge.=25220er ner 112 —
Danses AndAMOnsSes ic een eh Atari 87 —
American Films ‘‘ Flyiné À ”
La Vengeance du Fermier. Affiche ........... 306 mètres
Edison
Le Gant du Cow-Boy (drame)............... 308 mètres
Itala
Le Tailleur prétend être payé (comique)...... 177 mètres
Reliance
L’'Heure fulale (drame). Affiche.............. 273 mèlres
| Lux
Yam Yum (drame). Affiche.................. 447 mètres
SAuUnebBenrceau (Arame) 4... en 299 —
Patouillard visile une Prison (comique)...... 117 —
Gérardmer et ses environs (plein air)........ 93 —
Aquila
Rosazza (plein air).......................... 100 mêtres
Raleigh et Robert
Pasquali ;
Le Calvaire (drame)...... A A PR CE ... 900 mètres
Savoia Films
Arpagon et les Voleurs (comique)............ 175 mètres
Fou'par Amour(drame).....:.....:....,.... 308 —
Mester Films
Tragédie d'une Grève (drame) ............... 360 mètres
Vitasgraph
La Favorite délaissée (tragédie). Affiche... ... 310 mètres
L'Aube de l'Amour (comédie sentimentale). A. 310 —
Le Truc de Jimmy (comédie comique)....... 190 —
Le Saule du Souvenir (pathétique). Affiche... 293 —
Le morceau de Pain (pièce militaire). Affiche 295 —
GAG\G PAGIGIGAG\GNGAGIG\GAGIGAG\GAGAG GG 2/G\G\GNT\G\TAG\G\S\G"e/2/ 2/2, 2/2
Eclipse
Olivier Cromwel (grande scène historique). A. 325 mètres
Arthème est trop volage (comique) ........:. 133 —
.- La Pavane tragique (drame)................. 268 —
En Hollande (voyage)......... RAR ee NE 42 —
Gaumont
PROGRAMME N° 50.
Bruges et ses Canaux......................... 80 mètres
Le Trust (grand drame de la vie telle qu’elleest)
Calino Architecte (comique). Agr............ =
Le Valet de Cœur (comique)................. 234 —
Le Mauvais Berger (drame). Agr............. 268 —
IS CON EE ARBRE Dar 99 —
Le Violon du Charcutier (comique). Agr...... 202 —
Parleïde Casse RE enr iumaneen
La Faim (drame militaire) ........:.:....... 195 —
Pathé
PROGRAMME Nv 42.
La Marchande de Roses (drame)............. 220 mètres
Le mauvais Garnement (com. d.). S.C.A.G.L. 265 —
La Lettre inachevée. S. C. À. G.L..,......... 200 —
Pour liArgent. SC: VA G.1::7 500000 UEere 205 —
Le Noël du Chemineau (comédie)............ 180 —
L'Habit de Little Moritz (comique). Affiche... 195 —
Rigadin, pharmacien (comique) ............. 185 —
Nos Domestiques reçoivent (comique) ........ 110 —
Comment Fouinard devint Champion (comiq.) 110 —
BETA ODRÉS ae ennemie 225 —
The Victors (acrobatie).............:........ 85 —
Effets de Neige en Autriche-Hongrie.......... 95 —
Une Plante qui a des nerfs................... 170 —
Le Cauüchemar de Pierrot. S. A. A. EF. (coloris)
ANGRE been ennas rhae sense 410 —
L'Armure de Feu (féerie coloris). Affiche..... 235 —
Avis. — MM. les Editeurs sont priés d'envoyer régulièrement
leurs notices au Courrier, ainsi que la nomenclaturé de leurs
Nouveautés.
_ LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 23
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Montmartre.
Extincteurs
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Imprimeurs
Barroux, 18, ruc Saint-Sauveur:
Journaux Corporatifs
Photo Revue, 118 bis, rue d’Assas, Paris.
The Bioscope, 85, Shaftesburg, Av. Lordon W.
The Kinematograph and Lantern Weckly.
Totenham Street, London W.
IL Film, Carrozzieri a Toledo, 8, Napoli.
Cinématographia Italiana, 31, Via Cumina, To-
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The Moving. Picture World, 195, East Twenly,
Third Street, New-York.
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graphe, 22, boulevard de la Villette. à
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